Les bols chantants, késako ?

 

Comme vous vous en doutez, les bols chantants ne sont pas des bols ordinaires !

Il n’existe pas de traces écrites concernant l’histoire des bols chantants ; il est donc difficile de dater, avec précision, l’origine de ces bols. On sait, en revanche, qu’ils proviennent d’Extrême Orient, et que passant par la Mongolie, ils ont été introduits dans l’Himalaya par des forgerons nomades ( de culture chamanique), d’où le nom de bols tibétains. Ces bols ont d’abord été intégrés dans la tradition animiste Bôn (antérieure au Bouddhisme), puis par la suite dans les rituels du Bouddhisme Vajrahyana.

Leur utilisation dans les pratiques bouddhiques, est multiple:

  • bols pour les offrandes rituelles
  • introduire et clôturer les sessions de méditation
  • dans les soins et les pratiques de guérison
  • en Feng-Shui pour la purification ( nettoyer les énergies négatives): soit d’un lieu, d’une maison, d’une pièce particulière, soit aussi pour purifier les minéraux utilisés en lithothérapie.

 

Quelle est la spécificité des bols chantants ?

Aujourd’hui, ces bols sont fabriqués essentiellement au Népal, au Bhoutan, en Inde et au Tibet. La richesse sonore des bols himalayens réside dans leur secret de fabrication. Traditionnellement, ils sont constitués d’un alliage associant, dans des proportions diverses, 7 métaux distincts qui représentent les planètes (ainsi que d’autres symboles liés au chiffre 7 : jours de la semaine, couleurs de l’arc en ciel, chakras, notes )

 

Voici par ordre de pourcentage décroissant la composition des bols traditionnels :

  • le cuivre ( Vénus, vendredi, indigo, Ajna, LA )
  • l’étain ( Jupiter, jeudi, bleu, Vishuddha, SOL )
  • le fer ( Mars, mardi, jaune, Manipura, MI )
  • le mercure ( Mercure, mercredi, vert, Anahata, FA )
  • l’argent (la Lune, lundi, orange, Swadhisthana, RE )
  • l’or ( le Soleil, dimanche, rouge, Muladhara, DO )
  • le plomb (Saturne, samedi, violet, Sahasrara, SI )

Chaque artisan garde ses secrets de fabrication, et les alliages diffèrent légèrement selon leur provenance: les bols du Tibet sont souvent plus riches en étains et en argent, ceux du Népal plus riches en cuivre, d’où les variations de couleur.
Il existe sur le marché de nombreux types de bols, certains avec seulement 3 ou 5 métaux. D’autres sont faits à la machine, notamment les bols chinois qui n’ont, bien évidemment pas, les mêmes qualités sonores et thérapeutiques que les bols tibétains 7 métaux.

Comme vous l’aurez compris, ce sont vraiment des bols extra-ordinaires !!!

 

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